Justice : Ce que l’on peut retenir de la première audience des présumés putschistes

Justice : Ce que l’on peut retenir de la première audience des présumés putschistes

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Le procès opposant l'auditeur supérieur de la cour militaire de Kinshasa Gombe contre les 53 présumés auteurs de la tentative de déstabilisation des institutions de l'État intervenue la nuit du 18 au 19 mai dernier a débuté ce vendredi 7 juin à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.
Dans la première étape, il a été question de l'identification des prévenus ainsi que la lecture des préventions à leur charge.
Le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, qui statue sur cette affaire, a constaté l'absence de 2 prévenus, à savoir : Christian Malanga et Aboubakar. Ces deux prévenus ont été neutralisés par la garde républicaine. Le ministère public qui a produit les certificats de décès, a demandé l'extinction de l'action publique à leurs égards. 

Marcel Malanga, fils du défunt Christian Malanga, et deux autres prévenus sont reprochés d'avoir commis plusieurs actes de violence à l'endroit de 3 policiers à Delvaux, dans la nuit du 19 mai dernier. Selon le tribunal, ces prévenus avaient arraché les armes à feu de ces policiers, et ont détourné un minibus pour transporter les assaillants. Dans la même nuit, ils ont attaqué la résidence de Vital Kamerhe où ils ont tué deux policiers ; ces derniers ont assiégé le palais de la nation en enlevant le drapeau de la RDC pour mettre celui du Zaïre, avant de déclarer la fin du pouvoir de Félix Tshisekedi.

6 préventions sont retenues à leur charge, entre autres, attentat, terrorisme, meurtre, détention illégale d'armes et munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs et financement du terrorisme.

L'auditeur militaire accuse ces présumés de commettre les crimes ci-après: L'attentat, dont la loi congolaise prévoit une peine de mort pour son auteur de même que le terrorisme, le meurtre, tentative d'assassinat ainsi que l'association des malfaiteurs.

Quant à la détention illégale des munitions de guerre, la loi prévoit une peine de 20 ans.

Après cette étape pour sa part, le ministère public qui a sollicité la parole a demandé au tribunal de renvoyer toute l’audience au lendemain. Une demande qui n’a pas arrangé la partie défenderesse qui a plaidé pour plus de temps pour s’imprégner des dossiers de leurs clients. Pour départager les deux parties, le tribunal a donc fixé la prochaine audience au vendredi 14 juin prochain.

Elina Themen

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