Réparations et pauvreté en Afrique : l'UA appelle à la justice et consacre l’année 2025 à la question des réparations

Réparations et pauvreté en Afrique : l'UA appelle à la justice et consacre l’année 2025 à la question des réparations

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Dans le souci de lutter contre la pauvreté dans le continent africain, l’Union africaine (UA) a décidé de consacrer l’année 2025 à la question des réparations, sous le thème: " Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations".

Ces réparations pourraient permettre aux pays africains de réinvestir dans leurs économies, d’améliorer les infrastructures, de renforcer les systèmes éducatifs et de combler les disparités économiques qui ont été exacerbées par des siècles d’exploitation. En outre, elles pourraient restaurer les droits légitimes de l’Afrique et renforcer ses revendications sur la scène mondiale.

La question des réparations ne concerne pas seulement la compensation pour des injustices passées : elle questionne le modèle économique et politique encore en cours aujourd’hui. Les anciennes puissances coloniales doivent être tenues responsables des conséquences de leurs actions, et un dialogue international sur ces sujets est essentiel pour bâtir un avenir juste.

Monique Nsanzabaganwa, vice-présidente sortante de la Commission de l’UA, qualifie l’initiative de « moment historique », soulignant que la lutte pour les réparations est une lutte contre l’injustice et pour l’égalité.

L’UA, en mettant l’accent sur la justice et les réparations, ouvre une nouvelle voie vers la réconciliation et le développement durable, permettant ainsi aux pays africains de redéfinir leur avenir et de construire un continent prospère.

En réalité, la colonisation a laissé une marque indélébile sur le continent africain, laissant derrière elle un héritage d’exploitation, de violence et d’opportunités perdues. Les responsables européens, conscients des implications juridiques et morales des réparations, semblent dépassés par la perspective de devoir reconnaître leurs crimes historiques.


Les anciennes puissances coloniales, comme la France et la Grande-Bretagne, profitent encore des ressources africaines tout en continuant à imposer des conditions défavorables à la coopération. 

La pauvreté généralisée en Afrique est un héritage complexe de la colonisation, et le mouvement en faveur des réparations est incontournable pour rectifier les injustices du passé. 

Les anciennes puissances coloniales doivent prendre conscience de leur responsabilité historique et agir pour compenser le pillage et l’exploitation qu’elles ont perpétrés.

Il est temps que le monde reconnaisse les maux du passé et travaille ensemble pour créer un avenir meilleur pour les générations à venir.

Elina Themen

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