Révision Constitutionnelle : Quand Ngoy Kasanji appelle Kabuya au sérieux et d'abandonner cette « aventure »

Révision Constitutionnelle : Quand Ngoy Kasanji appelle Kabuya au sérieux et d'abandonner cette « aventure »

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Qui eut cru, que ce ballon d'essai de la part du parti au pouvoir, avec son initiative de changer la constitution, serait favorablement par tous, même au sein de l'Union sacrée de la Nation ?
Le Député National NgoyiKasanji, membre de l'Union sacrée de la Nation, plateforme politique qui a soutenue Félix Tshisekedi aux élections,  s’oppose à la révision constitutionnelle, telle souhaitée par le parti présidentiel, dont le secrétaire général, Augustin Kabuya, dans une circulaire, appelle ses combattants à une mobilisation sans faille pour mener à bien la campagne à travers le pays, fustige l’absence des réalisations du régime Tshisekedi, et pointe du doigt l’absence de la volonté politique qui en est la cause.

''Il ne faut pas que nous ouvrions une voie qui détourne l’attention de tous, dès le début du mandat, alors qu’il y a des attentes énormes du souverain primaire. Aux USA le mandat présidentiel est de quatre ans seulement, mais les réalisations sont probablement de plus de cinquante ans comparativement à ici chez nous. C’est une question de volonté politique. En Tanzanie et au Sénégal, ils ont des TGV, mais ici chez nous, nous pleurons d’avoir les trains ordinaires au point de déplacer le chef de l’Etat pour l’inauguration d’une locomotive ordinaire de service national. La construction d’un kilomètre du chemin de fer semble être moins coûteuse par rapport aux coûts par kilomètre des routes asphaltées en RDC, on y pense probablement moins. Nous n’avons aucune autoroute alors qu’au Congo d’en face ils n’ont que plus ou moins quatre millions d’habitants, mais ils en ont. Chez nous, malgré les embouteillages, c’est la moindre de nos soucis. Soyons sérieux et aidons le président Tshilombo à marquer notre population en posant des actes de grande envergure qui honorent la mémoire du combat de son père le Sphinx de Limete. Qu’on ne plonge pas dès à présent dans la distraction en utilisant  peut -être l’argent destiné à construire pour le maintien, mais que le peuple congolais mange à sa fin et que lui-même dise : pourquoi irons nous chercher ailleurs, il est le meilleur. Vous allez peut être me critiquer, mais j’estime que ce n’est pas le moment d’engager le pays sur cette voie tumultueuse. Qu’on se rappelle des propos responsables du candidat président de la République Fatshi sur cette question. Le pouvoir enivre si on y prend goût, mais il y a lieu de marquer autrement l’histoire. L’Etat véritablement des droits et la joie de vivre comme aux années 1970 quand 1Z =2 $, voilà ce qu’on attend de  nous'', a répliqué ce député national, gouverneur honoraire du Kasaï, à cet appel de Kabuya.

Si Ngoyi Kasanji, semble être le premier au sein de l'Union sacrée de fustiger cette idée, dans l'opinion publique, plusieurs voix se lèvent également pour s'opposer déjà à cette option; nombreux sont ceux qui rappellent à l'UDPS que la promesse électorale d'Étienne Tshisekedi, c'est l'amélioration de vie de la population congolaise, l'État de droit qui se résume en '' le peuple d'abord'', le reste suivrait.
La bataille pour ce référendum constitutionnel s'annonce rude au regard de tout ce que traverse le peuple congolais. Le changement de constitution devient un impératif pour le régime en place qui est au début de son second mandat.
Le silence radio quant à ce débat lancé par l'UDPS des autres membres du présidium dont Bahati, Kamerhe, Bemba, Mboso et Sama Lukondo, devrait interpeler le parti présidentiel et ces dirigeants. 
Entretemps, le peuple attend toujours la réalisation des promesses électorales du chef de l'État dans ses six axes.

JP

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