RDC: Entre la guerre et l'organisation des prières pour contrer l'agression rwandaise sur terrain !

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La République Démocratique du Congo fait face à l'agression rwandaise sous couvert du M23, depuis 2021 que cette rébellion a ressurgi après avoir été défaite en 2012.
Après l'échec de la diplomatie, tout porte à croire que l'option militaire serait la solution adéquate pour mettre fin à cette aventure du Rwanda qui cherche  plutôt à voler les terres congolaises, car le M23, c'est une coquille vide sans contenu.

Alors que l'embargo sur les armes à destination de la RDC a été levé, la loi sur la programmation militaire votée au parlement, une première selon les autorités, le pays a un budget de plus de 18 milliards de dollars, l'appel aux jeunes à rejoindre les rangs des forces armées a été suivi, pourquoi s'en remettre à la miséricorde divine pour mettre fin à l'agression rwandaise ?

Cette question envahit les esprits après une circulaire du ministre de la justice qui a saisi les chefs des confessions religieuses pour organiser des prières le 09 février 2025 contre l'agression rwandaise à travers le pays.

Une nième prière à la Nation.

Cette initiative du ministre de la justice n'est pas la première, le Stade des martyres a accueilli depuis plusieurs événements liés dans ce sens; des prières ont été organisées contre cette guerre de l'Est, le pays a été dédié à Dieu le 30 juin 2022, devant le chef de l'État par ces chefs de confessions religieuses au Stade des martyres, des caravanes, concerts religieux consacrés au retour de la paix et la fin de guerre.
Outre ces prières, les marches de soutien aux FARDC, et collecte de fonds ont été à plusieurs reprises organisées et par les églises et des privés, notamment les ONG.

Un réalisme pragmatiste.

La montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, sur terrain devrait au contraire être appuyé par le gouvernement en dotant à l'armée les moyens nécessaires surtout en munitions, ration, solde et équipements, estime Leonel Pindi qui pense que : ''la prière ne fait pas gagner la guerre, il faut un mix militaro-politico-stratégique''.

Paul Kagame écoute par la voix des armes, précise Lucie Mataka, qui se demande à quoi aurait servi toutes ces soirées des galas, matchs de football, concerts populaires organisés avec fastes, ces différents fonds ont été géré de quelle manière car tous parlaient au nom de la paix à l'Est.
Pour Odon Luka, même Israël fait la guerre au nom de la paix, que l'État dote à nos vaillants militaires les moyens nécessaires pour mettre fin à cette aventure.

Des sorciers en soutanes associés à  la prière pour la paix.

Alors que les relations entre la CENCO et l'État se sont dégradées, voilà parmi les chefs des confessions religieuses à qui le ministre s'est adressé pour solliciter ces prières contre l'agression rwandaise, figurent les prélats catholiques autre fois qualifiés de politiciens en soutanes, des sorciers, des ennemis.
Plusieurs adeptes du pouvoir se sont pris à la CENCO, au cardinal Ambongo, allant même parler à tort de la gestion de l'archidiocèse de Kinshasa.
''Nous catholiques, dans nos prières et célébrations quotidiennes, prions et demandons à Dieu de rétablir la paix, le vivre ensemble entre peuple, nous prions pour que Dieu donne aux autorités politiques la clairvoyance de conduire les affaires de l'État, nous prions pour que les armes se taisent, que le gouvernement prenne la responsabilité sans complaisance, tout cet argent détourné du matin au soir ne devrait pas suffire pour mettre fin à cette guerre ?, il faut organiser des prières spéciales, non, l'État doit être responsable, s'assumer et garantir l'intégrité du territoire, c'est constitutionnel, nous nous prions chaque jour pour le retour de la paix dans notre pays, le reste l'État est responsable'', a déclaré un prêtre sous l'anonymat avant de préciser que : ''Catholiques et protestants sont dans la logique de la paix, de la cohésion, du vivre ensemble entre peuple des grands lacs, cette initiative devrait être soutenue et encouragée par tous car la diplomatie a montré ses limites'', a-t-il précisé.

Quoi qu'il arrive, au gouvernement de prendre toutes les dispositions utiles pour en finir avec cette aventure, les congolais sont prêts à tout accepter sauf cette répétition malheureuse de l'histoire.

JP