RDC: Joseph-Moïse Kambulu, contraint à la démission pour avoir dit la vérité !

RDC: Joseph-Moïse Kambulu, contraint à la démission pour avoir dit la vérité !

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Le gouverneur du Kasaï central Joseph Moïse Kambulu est contraint à la démission pour avoir critiquer l'inaction du gouvernement  dans sa province alors que le chef de l'État séjournait encore dans la région.
Face à la presse en briefing avec quelques membres du gouvernement central qui accompagnent le Président de la République dans son itinérance, le chef de l'exécutif du Kasaï central avait dénoncé une injustice de la part du gouvernement central face à sa province qui ne bénéficie pas du tout de grand-chose contraire à Mbujimayi.

Joseph Moïse Kambulu a fustigé le manque d'infrastructures et de moyens à louer à sa province, rien ne fait, la province a été abandonné par le pouvoir alors que le président était dans la région.

Le parti présidentiel ne l'entend pas de cette oreille et parle des manquements graves et pousse ce dernier à démissionner de ses fonctions.
Dans sa famille politique, on qualifie ces propos d'un opposant et n'a rien avoir avec celui qui est de la famille politique du chef de l'État.

Qui cherche la tête de Kambulu ? Et si Muyaya et Gizaro étaient derrière ce coup ?

Tout peut arriver et en politique tous les coups sont permis semble-t-il.

Le gouverneur incriminé avait fait montre d'un courage exceptionnel face au ministre de la communication et porte-parole du gouvernement qui présider la police du débat lors de cet échange avec la presse, en compagnie du ministre des infrastructures, Alexis Gizaro.
Joseph Moïse Kambulu n'avait pas hésité à la rappelé au ministre, porte-parole du gouvernement que c'était à lui de répondre aux questions liées à sa province et personne d'autre n'avait qualité, ministre soit-il.

''En terme des infrastructures, tout est prioritaire ici au Kasaï central, il n'y a encore rien au Kasaï central et comme il n'y a rien, faut commencer'', avait-il déclaré avant de brosser un tableau sombre dans plusieurs secteurs, une façon de contredire le ministre des infrastructures Alexis Gisaro.

Il refuse sur demande du porte-parole du gouvernement, de ''relativiser'' ses propos suite aux éléments de réponses fourni par Gisaro, sur cette problématique.
''Je m'assume et je dis bien nous avons que deux offices de noms, l'Office de routes et l'OVD, qui n'existent que noms, ils n'ont rien et ne  font rien''.

Le gouverneur a eu se réserver pour ne pas étaler davantage l'inaction du gouvernement central dans sa province au sujet du budget alloué à  la province, dans le cadre de la redevance ou rétrocession.

''Je préfère ne pas ouvrir le débat sur cette question liée au budget, financement, (...),ici tout est prioritaire'',a-t-il insisté.
Pour calmer les ardeurs, le ministre de la communication rappelle aux professionnels des médias qui sont dans la suite présidentielle que cet exercice n'était pas politique.
Fort de son caractère critique, l'intervention du gouverneur a suscité de mécontentement au sein de l'Union sacrée et surtout du parti présidentiel.
Cette prise de bec a étalé la nudité et l'inaction du gouvernement dans l'arrière-pays.
Une intervention saluée par plus d'un congolais qui a apprécié surtout son courage, sa bravoure et son franc parlé.
Son péché est d'avoir dit tout haut ce que certains murmurent tout bas au sein de l'Union sacrée.
Cette autocritique est devrait caractériser la classe politique congolaise estime un analyste politique.
''Un régime des saints, qui accepte jamais des critiques ni contradictions même à l'interne, c'est la pensée unique, même si les choses ne marchent pas il faut dire amen comme à l'époque de Mobutu, c'est un recul démocratique, la libre expression mise en mal'', a-t-il fait savoir après avoir suivi, quelques fédéraux qui exigent la démission du gouverneur du Kasaï central Joseph Moïse Kambulu.

Tout compte, l'exécutif du Kasaï central est le seul répondant quand les choses ne marchent pas, il sera face à l'histoire si jamais ce coup venait à se concrétiser, toutefois il aura réussi à réveiller les esprits, tout en dénonçant, l'inaction du gouvernement central, contrairement aux thuriféraires qui encensent même le mal.

JP

Elina Themen

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