RDC : Entre changer de constitution et nourrir des congolais de faim, quelle priorité pour le régime Tshisekedi ?
RDC : Entre changer de constitution et nourrir des congolais de faim, quelle priorité pour le régime Tshisekedi ?
A
La République Démocratique du Congo fait face à la malnutrition dans plusieurs zones selon le dernier rapport actualisé de l'organisation mondiale pour l'alimentation. Un congolais sur quatre souffre de la faim et plusieurs facteurs sont à la base de la malnutrition aiguë.
Le manque des structures au niveau gouvernemental, pas de connectivité entre les marchés, ce qui cause l'inflation des prix des denrées alimentaires; pas de routes, difficile pour l'évacuation des produits dans des zones de productions, l'insécurité avec l'activisme des groupes armés empêche les paysans d'accéder aux champs.
Le gouvernement ne s'investit pas dans l'agriculture et la promotion industrielle, un faible taux du budget est alloué au secteur agricole, alors que le pays dispose des terres arables et serait capable de nourrir l'Afrique et le monde selon le chef de l'État qui dans son discours d'investiture avait promis de faire de la RDC, le grenier agricole.
Entre changer de constitution et nourrir des congolais de la faim, le gouvernement est devant un dilemme. En lieu et place de lutter contre cette malnutrition dans des provinces comme les Kasaï , le Kwilu, le Kwango, par exemple, il y a quelques jours, cette province a bénéficié un don du chef de l'État avec des centaines de tonnes en sel, un scandale pour cette population qui fait face dans plusieurs secteurs aux problèmes de la malnutrition.
La dernière dotation du gouvernement en intrants, tracteurs et autres accessoires pour la production agricole, le mois dernier ne représente rien en terme d'accompagnement et la prise en charge.
Sous d'autres cieux, le secteur agricole est le poumon de l'économie nationale, le gouvernement s'y investi.
C'est la conservation du pouvoir, changer de constitution qui prime pour ce régime en qui le peuple avait placé son espoir qui s'est envolé estime un analyste politique.
JP