RDC: Aux travaux de réflexion sur le changement de la constitution, Déo Bizibu trouve un bouc émissaire, Joseph Kabila

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L'ombre de Joseph Kabila, président honoraire de la République Démocratique du Congo continu de planer encore au sein du parti au pouvoir, alors que le divorce sur la coalition FCC-CACH a été consommé.
Donnant  le go des travaux de la commission de réflexion sur le changement ou révision de la Constitution, lundi 20 janvier à Kinshasa au centre Nganda, Déo Buzibu secrétaire général ai, issu de la fronde de l'UDPS/Tshisekedi, a fait savoir que ces réflexions sont menées dans le but de redresser le pays après la crise causée par le régime de Joseph.

Le Secrétaire Général de  l’Union pour le développement et le progrès social (UDPS),  ensemble avec l'exécutif national du parti a lancé ces assises qui permettront aux membres de cette commission de réfléchir sur le changement où révision de la constitution initié par le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo. 

Dans sa prise de parole, Déo Bizibu a précisé que  l’objectif de ces assises est de formuler des recommandations pertinentes pour une réforme constitutionnelle en adéquation avec les réalités politiques, juridiques, socio-économiques, sécuritaires et environnementales de la RDC.

« L’UDPS/Tshisekedi doit accompagner le président de la République dans ses efforts pour relever le pays, après la crise causée par le régime précédent. Ce soutien prend forme à travers ces assises. En effet, suite aux annonces du Président de la République à Kisangani, Lubumbashi, Kalemie et Kipushi concernant la révision ou le changement de la Constitution, l’exécutif du parti a décidé de mettre en place une commission pour réfléchir à cette question au sein de notre parti », a déclaré Déo Bizubu, secrétaire général ai de l'UDPS.

Un bouc émissaire, toujours l'autre.

Tout comme Augustin Kabuya qui a toujours accusé et parlé en mal du président honoraire à chaque matinée politique, mieux sortie médiatique, Déo Buzibu, secrétaire général ai de l'UDPS/Tshisekedi, issu de la fronde contre Kabuya ne rate pas non plus l'occasion pour trouver le bouc émissaire, c'est Joseph Kabila.
Six ans jour pour jour, le parti présidentiel ne cesse d'accuser à tort ou à raison, l'ancien régime d'être à la base du blocage du bon fonctionnement des institutions.
Dans tous les secteurs, même le désordre au sein de ce parti ayant deux secrétaires généraux, deux tendances qui se disputent la présidence, le nom de Kabila y figure.
Cette politique de victimisation, semble n'est plus marcher car le congolais a acquis une autre dimension de maturité politique, la manipulation ne passe plus.
Il faut noter que, ces travaux de réflexion  sur le changement où révision de Constitution prendront fin le 25 janvier 2025  toujours au centre Nganda à Ngaliema. 
Aussi, quelle légitimité auront ces travaux car Deo Buzibu qui a convoqué les dits travaux n'a pas qualité, un autre désordre.
Avec cet état d'esprit que peut-on attendre  de la révision ou changement de la constitution avec ce parti au pouvoir qui peine à mettre de l'autre alors qu'il a tout le pouvoir : l'armée, la sécurité, la justice et la banque. Pourquoi toujours l'autre ?

JP